La traduction

La traduction d’un ARNm

Il s’agit du processus de fabrication d’une protéine, c’est-à-dire de l’assemblage dans le bon ordre des acides aminés qui la constituent. Ce processus a lieu dans le cytoplasme de la cellule. Il nécessite un ARNm, une molécule qui indique à la cellule, sous forme codée, quels acides aminés doivent être assemblés pour obtenir la protéine souhaitée.

Les ribosomes, acteurs de la traduction

Lorsqu’un ARNm (ARN messager) parvient dans le cytoplasme, il est reconnu par un ribosome, une « machine moléculaire » ou « usine moléculaire » très complexe, constituée de nombreuses protéines ainsi que de quelques petites molécules d’ARN.
De manière plus schématique, un ribosome est constitué de deux parties ou deux « sous-unités », une petite (en bas sur le modèle moléculaire ci-contre) et une grande (en haut). L’ARNm est « pris en sandwich » entre les deux sous-unités, et le ribosome lit l’ARNm d’une extrémité à l’autre tout en assemblant les acides aminés qui vont constituer la protéine codée par cet ARNm.

Un schéma à compléter et légender

Le schéma à télécharger ci-contre contient des éléments graphiques pré-tracés, ainsi que des légendes à positionner.
L’objectif est de détailler, étape après étape, le processus de traduction d’un ARNm, en positionnant, dupliquant, déplaçant les légendes et les éléments graphiques.

Le code génétique

C’est le système de correspondance entre les 64 codons (triplets de nucléotides) possibles, et les 20 acides aminés (ou les codons STOP). Il existe plusieurs manières de le représenter, sous forme de tableau, ou de « roue » :